A
l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans
frontières (RSF) constate que moins de 10% de la population dans le monde vit
aujourd’hui dans un pays où les journalistes peuvent exercer leur profession
dans un environnement favorable et dans de bonnes conditions de liberté et
d’indépendance. Dans son communiqué, RSF rapporte les propos de son
secrétaire général qui soutient que « Aucun des grands problèmes de l’humanité ne saurait
être réglé sans information libre, indépendante et fiable, c’est-à-dire sans
journalisme de qualité, qu’il s’agisse du réchauffement climatique, de la
corruption, de l’égalité entre les femmes et les hommes ». Pour Christophe Deloire, « Il s’agit d’une situation très préoccupante pour
les journalistes, mais surtout pour l’ensemble des êtres humains, privés de
leur droit à l’information ».
« Tous les ans, la
Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes
fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à
travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage
aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession »,
précise pour sa part l’UNESCO. « La date du 3 mai sert aussi de rappel
aux gouvernements sur la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de
la liberté de la presse, de moment de réflexion pour les médias professionnels
sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la
déontologie. Tout aussi important, la Journée mondiale de la liberté de la
presse est un jour de soutien aux médias qui sont des cibles pour la
restriction ou l’abolition de la liberté de la presse. C’est également une
journée du souvenir pour les journalistes qui ont perdu leur vie dans
l’exercice de leur profession ».